L’alimentation de bébé, ce n’est pas toujours simple à comprendre et à gérer. De la naissance à la diversification alimentaire, on vous guide pour bien vous occuper de loulou.
Quelle alimentation pour un nouveau-né ?
De sa naissance jusqu’à 4 mois, le lait est le seul et unique aliment que mangent boivent les bébés. En cas d’allaitement, nous pouvons juste vous dire de faire attention à ne pas boire d’alcool, et de boire des tisanes d’allaitement si votre lait monte difficilement. On peut aussi vous dire que les tétées se font à la demande, au début. Et vous signaler qu’un tout-petit peut téter jusqu’à douze fois par jour (une fois toutes les deux heures, y compris la nuit).
Si vous donnez le biberon avec du lait maternisé, commencez par six biberons de 120 ml par jour (environ). Au fil du temps, on réduit le nombre de biberons et on augmente la quantité de liquide. Ainsi, au deuxième mois, on peut passer à 5 biberons de 150 ml par jour. Vers quatre mois, bébé peut normalement être sur un rythme régulier : quatre biberons par jour (matin, midi, goûter et soir), de 200 à 220 ml en fonction de ses besoins.
Pour éviter les carences et autres problèmes de santé, optez pour du lait 1er âge d’origine animale – sauf contre-indication. Évitez à tout prix les laits végétaux, non adaptés au bon développement de bébé. Et pour un lait haute qualité, achetez-le en pharmacie plutôt qu’au supermarché.
Après 4 mois, que mange bébé ?
La diversification alimentaire peut commencer lorsque bébé a ses quatre mois révolus. Elle ne peut pas commencer avant, mais peut débuter plus tard si vous souhaitez poursuivre l’allaitement exclusif.
Au début de la diversification, on alterne entre lait et aliments. Le matin et le soir, on continue l’alimentation au lait. Le midi, on commence à introduire des légumes et de la pomme de terre, en purée lisse et à la cuillère. Pour que loulou découvre le goût de chaque aliment, on propose un seul légume. La carotte et la courgette font partie des valeurs sûres. On peut aussi proposer de la purée de brocoli, potimarron, panais, patate douce… Sans ajout de sel ou de matière grasse.
Environ deux semaines après l’introduction des légumes dans l’alimentation du tout-petit, on peut proposer des fruits. Très mûrs, en purée bien lisse, les pommes, poires, abricots et autres melons se dégustent aussi bien à l’heure du goûter qu’après la tétée du midi.
Quand intégrer les protéines animales dans l’alimentation d’un tout-petit ?
Si la diversification a commencé à quatre mois, on peut introduire des protéines animales un mois après, soit à cinq mois révolus. Mixés, la viande rouge, la volaille et le poisson sont les premières protéines d’origine animale que peut goûter bébé. Le déjeuner de bébé à cinq mois commence alors à ressembler au vôtre : légume (en purée), viande ou poisson (10 grammes), et compote en dessert. Pour un repas idéal, on n’oublie pas de proposer de l’eau !
Attention ! Si la viande est autorisée dès 5 mois, on déconseille en revanche les charcuteries (jambon, saucisson…). Ce type de viande est trop riche en sel et en gras. Concernant le poisson, on n’en propose que deux fois par semaine pour éviter l’accumulation de métaux lourds.
L’alimentation des tout-petits vers six mois
Après avoir introduit légumes, fruits et viande, il est temps de proposer des menus de presque grand à loulou. Au petit-déjeuner, on mélange lait infantile et céréales (2ème âge). Ou on continue de donner le sein. Au déjeuner, on prépare 200 grammes de purée de légume avec 10 grammes de viande, poisson ou œuf, et 100 grammes de compote en dessert. Au goûter, on peut proposer à la fois du lait ou un yaourt, et des fruits en purée. Au dîner, on conserve le lait.
Fromage, fruits de mer et noix dans l’alimentation infantile
À partir de 7 mois, bébé peut manger des fromages et fruits de mer. Ces aliments doivent toutefois être cuits (ou pasteurisés) pour éviter toute bactérie. Bébé peut aussi goûter aux fruits à coque mixés (noix, noisette, cajou, macadamia…), et aux matières grasses (huiles végétales, beurre, crème fraîche…). Enfin, à sept mois, loulou peut découvrir le pain. Vous verrez, il va adorer le mâchouiller. Veillez à donner un morceau pas trop grand pour qu’il entre dans sa bouche et pas trop petit pour éviter les risques d’étouffement.
Et après…
Dès neuf mois, il est possible de faire manger à bébé divers produits céréaliers (riz, semoule, tapioca, pâtes…). Au préalable, on mixe ou on écrase en fonction de la capacité de loulou à mastiquer et à déglutir.
Après un an, on peut faire goûter de minuscules quantités de miel – interdit jusqu’ici à cause du risque de botulisme. On peut aussi augmenter la portion de viande à 20 grammes le midi, et en haché plutôt qu’en mixé.
Fin de la diversification Alimentaire : quand est-ce que toute la famille peut manger la même chose ?
Pour que loulou ait quasiment le même régime alimentaire que vous, vous devez attendre ses 13 mois. Et même après cet âge, les produits laitiers doivent conserver une place importante. En outre, jusqu’à trois ans, bébé doit boire du lait de croissance.
Dès treize mois…
- Au petit-déjeuner : du lait + des céréales instantanées ou une tartine pain-beurre ou pain-confiture ;
- Au déjeuner : 30 grammes de protéines animales + des légumes + des féculents + un fruit en morceaux ou une compote ;
- Au goûter : 200 ml de lait ou un yaourt + fruit ou compote ou pain avec confiture ;
- Au dîner : des féculents + des légumes + un laitage (yaourt ou fromage) + un fruit (morceaux ou en purée).
Bon à savoir
Pour les légumes secs, il faut attendre encore. On recommande de ne pas proposer de fèves, lupins, pois chiches et pois cassés avant 15 mois.
En plus d’une alimentation équilibrée, on donne régulièrement de la vitamine D. La supplémentation commence dès la naissance. Elle peut perdurer jusqu’à cinq ans. Votre médecin ne manquera pas de vous le rappeler lors des visites de suivi.
Le petit parcours alimentaire proposé dans cet article est purement indicatif. Vous n’êtes pas obligée de débuter la diversification alimentaire à 4 mois, ni de suivre à la lettre les menus que nous vous suggérons. Mais notez que la diversification commence toujours pareil :
- des purées lisses de légumes d’abord (légumes non fibreux et doux en goût) ;
- puis des purées de fruits ensuite ;
- enfin, des protéines animales enfin.
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